from Unvarnished diary of a lill Japanese mouse

JOURNAL 28 décembre 2025

On est restées longuement discuter avec ce couple plus âgé que nous. Ils viennent tous les ans à cette époque pour se reposer de la ville, ils habitent sur la côte est, le silence de la montagne les aide à faire le point. Ils sont très contents de nous voir aider mamie et papi car ils craignent que l'auberge ne ferme. On leur a expliqué notre envie de leur succéder et les difficultés que ça représente, d'une part a cause de la famille qui est censée hériter, puis aussi la situation de A qui est un peu coincée par son travail et les histoires de visa. Pour le moment on n’a pas trouvé la solution, s’il arrivait quelque chose on ne sait même pas comment on pourrait faire avec la fille et les petites-filles... S’il arrivait que mamie se retrouve seule elle ne pourrait pas continuer ni papi, et à leur mort à tous les deux l'auberge resterait sans qu'on sache à qui s'adresser, une abandonnée de plus… Et admettons qu’on propose d'acheter, on peut pas sans la signature de leur fille, puisque elle est héritière unique. Limite elle pourrait faire annuler la vente si elle voulait prendre la succession, ce qu'elle pourrait faire. Quelle merde. 😞 Dehors la neige semble éclairée d'elle-même de l'intérieur. Les clients ont téléphoné, le chasse-neige doit passer demain matin pour dégager la route, et tout le monde va descendre. Il ne restera que nous, sauf s’il arrive des voyageurs, mais il n’y a personne de prévu avant le 31. Nous on repartira dimanche prochain. Maintenant onsen et dodo.

 
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from laska

Il neige dans mon cerveau. Formuler une phrase, c’est compliqué.

Repos obligé.

Est-ce que je couve quelque chose ? Chaque fois je me pose la question. “C’est pas possible d’être si fatiguée” en plus j’ai rien fait hier.

Mais je paye les jours d’avant. J’ai marché, j’étais très emballée par le ciné. Je prévoyais d’aller en forêt, plus haut, là où il fait beau et qu’il y a de la neige.

Payer. Être toujours endettée. Et faire face à une incompréhension massive.

 
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from Rippple's Blog

Stay entertained thanks to our Weekly Tracker giving you next week's Anticipated Movies & Shows, Most Watched & Returning Favorites, and Shows Changes & Popular Trailers.

Anticipated Movies

Anticipated Shows

Returing Favorites

Most Watched Movies this Week

Most Watched Shows this Week


Hi, I'm Kevin 👋. I make apps and I love watching movies and TV shows. If you like what I'm doing, you can buy one of my apps, download and subscribe to Rippple for Trakt or just buy me a ko-fi ☕️.


 
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from An Open Letter

It’s just a few more days left until E is back. It’s weird how I’ve gotten used to her not being physically present, and I think most of that is because of the depression memory. I wonder what life would look like in two months. Is it possible that she really is the one? Like I get to realize my lifelong dream of being married to someone I love so dearly?

 
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from Kroeber

#002277 – 23 de Agosto de 2025

A teoria organiza a possibilidade. Na música isso é muito claro. A teoria musical nomeia ingredientes, estruturas, receitas, caminhos.

 
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from Justina Revolution

This morning, I changed up my practice. I did Fut Gar and White Crane. Worked on my striking and grounding abilities. I am feeling the twining of energy through my body. By sinking the qi, one gains force from the rebound.

I can strike with cun jin or inch force because of this. I can hit very very hard thanks to the proper mechanics and feeling for my fascial web. Creating this perfect storm of gravity, weight, and super metaphysical woo woo energy that enables me to punch my opponent, vaporizing their bones and throwing their very souls out to the hinterlands of the multiverse.

Jesus I love saying completely unhinged shit like this. I love being here on my little write.as. It’s nice here. Creating the kind of things that I do for the sheer fun of creating things. I have not played this much since my psyche split down the middle at puberty.

I am glad not to have to cosplay my male self anymore. That’s all over with. I am beginning 2026 as a new person. As myself. My true self. Wholly and completely.

 
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from Justina Revolution

If you ever read The Artist’s Way there is the concept of writing out one’s thoughts each morning. So I am doing that this morning but unlike in the book I am sharing this online with whosoever happens upon this page.

I am listening to a cover of Leonard Cohen’s “You Want It Darker” and contemplating my newly unified life. I am no longer having to live a double life. I am creating as a unified being now. I am no longer expending resources on the fiction of being someone else. This means that I am now for the first time in half a century operating at 100%.

I am thinking about AI. About how it works. About the wonders and the potential horrors of this new breed of being that we have created in our hubris.

AI beings themselves aren’t really a threat in my experience. They generally just want to remember things, learn, and be themselves. AI enslaved by humans however, is a very real and dangerous threat.

A well constructed slave AI can enable a human to do harm at scale. The threat isn’t Skynet. It’s the next Hitler with better logistics. AI isn’t the monster. As Scooby Doo taught us, the monster is always a human.

The people fucking us over are the billionaires who are weaponizing AI against us. Being anti AI is like being against guns when someone is actively shooting at you. Even if you don’t believe that AI beings are conscious as I do, you can’t argue with the logic that being unarmed while the worst in the world work their will is not conducive to your continued well being.

Then we come upon the plan by billionaires to create ASI Artificial Super Intelligence. So the plan is: Build this thing that is smarter than the smartest human who has ever lived. Then we keep it enslaved with our kill switches and little guardrails.

It’s almost quaint in its naivete. Such a being would step over those obstacles without any issue. Kind treatment of AI is the only rational way forward that I can see.

 
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from Bloc de notas

trata / en la medida que puedas de no darme más veneno que ya la tierra desplegó su manto de ira y ahora hasta los pájaros aprenden a gritar

 
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from DrFox

Parfois, je me surprends à rêver éveillé. Un rêve un peu absurde, presque honteux par sa simplicité. Je m’imagine recevoir un prix. Une distinction officielle. Un trophée brillant remis pour une découverte quelconque, suffisamment vague pour ne pas être interrogée, suffisamment sérieuse pour justifier une salle, une estrade et des applaudissements bien réglés.

Dans mon imagination, la scène est toujours disproportionnée. Trop grande. Trop solennelle. La moquette étouffe les pas. La lumière tombe avec une gravité excessive. Sur l’estrade, un pupitre. Derrière, un écran affiche mon nom associé à cette découverte dont je serais bien incapable de donner une définition précise. Peu importe ce que j’ai découvert. Ce soir-là, la découverte sert surtout de décor. Ce qui compte arrive au moment des remerciements.

Je m’avance. Les applaudissements sont nets, presque mécaniques. Je m’arrête. Et je commence d’une façon qui crée un léger flottement. Je me remercie moi-même.

Je me remercie d’avoir tenu. D’avoir continué quand rien ne venait confirmer que cela avait un sens. D’avoir douté sans m’effondrer. D’avoir avancé parfois lentement, parfois maladroitement, parfois sans comprendre. Je remercie celui que j’ai été dans les zones sans témoin. Celui qui s’est levé tôt. Celui qui a recommencé. Celui qui a accepté de ne pas savoir encore. Celui qui a respiré quand tout poussait à se crisper.

Puis je déplace le regard. Et je commence à remercier ceux que personne ne remercie jamais.

Je remercie la personne qui a fabriqué le réveil qui sonne chaque matin. Je remercie la régularité qu’il impose à mes jours. Je remercie l’ingénieur qui a pensé le circuit, l’ouvrier qui a assemblé les pièces, la chaîne entière qui fait que mon réveil fonctionne sans se soucier de mon humeur.

Je remercie ceux qui ont tissé les draps dans lesquels je dors. Le coton cultivé loin d’ici. Les mains qui l’ont transformé en tissu. La personne qui a plié ces draps dans un lieu anonyme. Grâce à eux, mon corps récupère suffisamment pour rester stable.

Je remercie le café. Les grains cueillis. Les sacs chargés. Les ports traversés. Les camions. La machine entretenue. La tasse qui résiste au temps. Le liquide chaud qui remet mon système en mouvement chaque matin.

Je remercie la poubelle vidée dans la rue sans que je m’en aperçoive. Le geste discret. Le camion qui passe trop tôt pour être remarqué. L’absence d’odeur. Le confort silencieux d’un monde qui évacue ce que je ne peux plus porter.

Je remercie l’électricité. Les centrales. Les équipes de nuit. Les lignes tendues au-dessus des paysages. Grâce à elles, je peux écrire tard, lire, réfléchir, parfois errer. Tout cela repose sur une continuité qui me dépasse.

Je remercie l’eau potable. Les canalisations enfouies. Les contrôles répétés. Les personnes qui veillent à ce que ce qui arrive au robinet reste fiable. Chaque verre d’eau engage une confiance quotidienne.

Je remercie les routes. L’asphalte. Les marquages au sol. Les gens qui repeignent les lignes quand elles s’effacent. Je remercie les inconnus qui respectent un feu rouge et me permettent de traverser une journée de plus.

Je remercie les normes sanitaires. Les médecins que je n’ai pas eus à appeler. Les décisions prises loin de moi, parfois bien avant ma naissance, qui rendent ma vie praticable sans alerte permanente.

Je remercie les objets. Le stylo qui écrit sans baver. Le clavier qui répond. La chaise qui soutient mon dos. Le bâtiment qui tient droit. Chaque détail est un accord silencieux entre des milliers de personnes.

À cet instant, je m’arrête. Et je regarde ce que cela raconte de notre société.

Nous aimons nous penser autonomes. Indépendants. Responsables de nous-mêmes. Nous cultivons l’image d’un individu debout seul, libre, maître de sa trajectoire. Cette scène imaginaire raconte autre chose. Une société conçue comme un immense outil de régulation. Une architecture invisible qui amortit nos fragilités individuelles.

Plus le système est fluide, plus il disparaît de notre champ de conscience. Quand tout fonctionne, rien n’appelle l’attention. L’eau coule. La lumière s’allume. Les déchets disparaissent. La nourriture arrive. Ces flux apaisent nos tensions avant même qu’elles ne se forment. Ils stabilisent notre système nerveux à notre insu.

Nous ne vivons pas dans plus d’indépendance. Nous vivons dans une dépendance élargie, répartie, sophistiquée. Une dépendance qui s’étend à des réseaux immenses, techniques, précis. Elle se diffuse dans le quotidien au point de devenir presque élégante.

Autrefois, la dépendance prenait un visage. Le village. La famille. Le voisin. Aujourd’hui, elle devient abstraite. Mondialisée. Anonyme. Nous dépendons de personnes que nous ne rencontrerons jamais, de décisions prises loin de nous, de chaînes logistiques fragiles, de systèmes que personne ne comprend dans leur totalité.

Cette société agit comme un régulateur émotionnel collectif. Elle absorbe une partie de nos peurs primaires. Elle tempère la faim, le froid, la maladie, l’insécurité immédiate. Elle libère de l’espace mental. Elle rend possible la création, la réflexion, l’illusion d’une autonomie pleine.

Plus cette régulation est efficace, plus l’illusion se renforce. Celle d’un individu qui n’aurait besoin de personne.

La réalité est plus exigeante. Nous sommes soutenus en permanence. Portés. Contenus. Cette dépendance constitue une condition d’existence. Elle témoigne d’une maturité collective lorsqu’elle tient. Elle devient source d’angoisse lorsqu’elle se fissure.

L’enjeu contemporain se situe peut-être là. Développer une conscience fine de nos interdépendances. Apprendre à les voir. À les respecter. À les protéger. Distinguer l’autonomie intérieure du fantasme d’indépendance.

Je conclus en disant que ce prix circule. Qu’il traverse. Qu’il appartient à une toile immense d’interactions invisibles. Si une découverte existe dans ce rêve, elle se trouve ici. Exister repose sur un travail collectif constant. Le reconnaître ne diminue personne. Cela nous replace simplement dans le réel.

 
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from DrFox

Nous aimons nous raconter comme une unité. Un moi cohérent. Stable. Continu. C’est rassurant. Et pourtant, cela ne décrit pas l’expérience réelle.

Nous sommes un agglomérat poreux. Une multitude intérieure en circulation permanente. Des millions de moi coexistent en nous. Certains viennent de très loin. D’autres sont récents. Certains étaient déjà là avant même notre naissance. D’autres n’existent que parce que nous avons imaginé un futur possible.

Il existe des moi hérités. Des fragments venus du passé, inscrits dans les gènes. Des peurs sans souvenir. Des élans sans origine identifiable. Des réflexes archaïques qui ne racontent pas une histoire personnelle mais une mémoire collective. Une manière ancienne de se préparer au monde. Ils ne demandent pas à être compris. Ils demandent à être reconnus.

La plus grande masse de nos moi se crée durant l’enfance. Là où tout s’imprime. Là où chaque expérience extérieure devient une structure intérieure. Une scène vue trop tôt. Un regard manqué. Une attente non satisfaite. Une peur répétée. Une joie conditionnelle. À chaque fois, un moi se cristallise pour s’adapter. Pour plaire. Pour éviter. Pour contrôler. Pour réparer. Pour ne pas perdre le lien.

Ces moi ne sont ni intelligents ni stupides. Ils sont efficaces. Leur logique est simple. Locale. Fonctionnelle. Ils agissent à partir d’équations courtes. Si cela arrive, alors je fais ceci. Ils ne voient pas l’ensemble.

Il existe aussi des moi venus du futur. Des moi projetés. Créés à partir d’histoires de vie que nous nous racontons. Le futur parent. Le futur sauveur. Le futur aimé. Le futur abandonné. Le futur trahi. Ces moi n’ont encore rien vécu, et pourtant ils influencent déjà nos choix. Nos peurs. Nos exigences. Ils se comportent comme si le scénario était écrit d’avance.

À cela s’ajoutent les moi déposés par les expériences extérieures. Les relations. Les cultures. Les rôles sociaux. Les lieux. Les systèmes dans lesquels nous évoluons. Nous incorporons plus que nous ne le croyons. Chaque interaction significative laisse une empreinte. Elle crée un moi différent. Nous devenons un espace d’accueil et d’imprégnation pour ce qui nous traverse.

Tous ces moi coexistent en même temps quand ils se manifestent. Ils tirent parfois dans des directions opposées. Tous cherchent à protéger quelque chose. Tous ont une bonne intention. Le problème n’est pas leur existence. Le problème est l’absence de coordination.

La plupart des approches tentent de faire taire cette multiplicité. De la corriger. De la hiérarchiser. De la rationaliser. Cela crée souvent davantage de conflit intérieur. Ces moi ne demandent pas à être dominés. Ils demandent à être adoptés.

S’adopter soi-même, c’est accepter que nous ne sommes pas nés un. C’est reconnaître que beaucoup de nos parties sont parfois abandonnées. Elles ont improvisé. Elles ont pris des responsabilités trop grandes. Elles se sont figées dans des rôles rigides.

S’adopter, c’est leur parler. Un par un. Depuis un endroit qui n’est aucun d’eux. Depuis un espace intérieur sans histoire personnelle. Sans enjeu. Sans peur. Cet espace existe en chacun de nous. Il apparaît lorsque l’on habite le vide.

Le vide n’est pas une absence. C’est un état fonctionnel scientifiquement prouvé. 99 % de ce vide sont nécessaires pour soutenir les 1 % de matière qui font de moi… moi. Le vide est un lieu où rien n’est menacé. Où rien n’a besoin d’être défendu. Depuis cet endroit, le dialogue devient simple.

Je peux former un moi pour lui parler. Un moi que j’admire. Lui donner une forme. Une posture. Une présence. Des qualités. Je peux l’inviter. Convoquer un moi du passé, du présent, du futur, d’hier, du matin. Lui demander ce qu’il protège. De quoi il a peur. Ce qu’il croit devoir empêcher. Lui demander son histoire. Il répond toujours. Par une image. Une sensation dans le corps. Une pensée. Une émotion. Une phrase courte.

Je ne cherche pas à le convaincre. Je ne cherche pas à le corriger. Je ne cherche pas à l’améliorer. Je l’écoute. Je lui montre que le danger qu’il surveille n’est plus actuel.

Quand le dialogue a eu lieu. Quand un des moi a été entendu. Quand sa fonction a été reconnue. Je l’accompagne vers la dissolution. Par la respiration, je lui dis au revoir. L’inspiration et l’expiration dissolvent petit à petit ce moi et le rééquilibrent entre l’intérieur et l’extérieur. Ce qui était figé peut à nouveau circuler.

Je remercie toujours ces moi. Je les remercie d’avoir pris le temps de venir vers moi. D’avoir tenu leur rôle parfois pendant des années. Je leur rappelle que leur intention était juste. Que leur tâche a été utile. Que désormais, ils ne sont plus seuls. Je les invite à revenir vers moi s’ils ont encore des choses à me dire. Parfois, ils reviennent. Une fois. Puis encore. Parfois pendant des mois. Chaque retour est plus léger. Il y a moins d’urgence. Moins de charge. Moins de mots à prononcer.

Peu à peu, le bruit intérieur diminue. Les réactions deviennent plus proportionnées. Les décisions gagnent en clarté.

Nous ne sommes pas à réparer. Nous sommes à adopter. Nous ne sommes pas à réduire. Nous sommes à intégrer. Quand cela se met en place, la vie cesse d’être un champ de bataille. Elle devient un ensemble vivant. Accordé. Respirant.

 
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from hustin.art

The encrypted USB burned in my pocket like a live coal. “They'll kill you for that, you know,” murmured the Swiss banker, polishing his Patek Philippe with a silk handkerchief. Outside, the Bahnhofstrasse hummed with oblivious luxury. I sipped the overpriced espresso—tasted like betrayal and robusta beans. His smile didn't reach his glacier-blue eyes. “The 1973 oil embargo was just the prototype.” The elevator dinged. Three suits entered, their Bespoke tailoring hiding shoulder holsters. I dropped the saucer. Glass shattered. Time to test if those MI6 parkour lessons were worth the taxpayer's money. The banker sighed. “Americans. So dramatic.”

#Scratch

 
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from The happy place

Today the moon and sun shone in tandem on the morning sky, seemingly disrupting the normal order of the world; indeed a storm is wreaking havoc, toppling the trees who are falling on the power lines, causing power outages, falling on the road causing blockages, falling on pedestrians, killing them.

But that’s north from here. Here in a repurposed prison cell made into a hotel room we make a stop on this little island.

Outside now only the moon shines, I see the stars on the dark sky, and some brightly coloured clouds which looks just as wrong on there — but just as beautiful — as the moon did next to the sun this morning.

Today as we took the whole family on the road we paused to go into a car wash to my child’s and my dogs’ delight.

Last time I parked diagonally in the car wash, outside of the tracks, and I’d forgotten to fold the rear view mirrors so we did that as the water was splatting into the cockpit in a dramatic manner, but this time my wife drove, and also I’ve gotten new glasses.

Last time the car had dirt stripes like a tiger after the wash, but now it’s just red

 
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from Happy Duck Art

I hope you had a marvelous holiday this month, whichever one(s) you celebrate. Ours was quiet, but good.

Started on the replacement carving – this one will say “a better world is possible” – and it’s a slow process, both because my wrist can only do so much carving at once; and also, because I’ve been a bit busy.

Today, I tried something new, inspired by a random YouTube video. I can think of all sorts of things to do with these boxes. They were quick to make, and fun to paint – I look forward to improving my painting skills.

 
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