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from Kroeber
De Adrão até ao Soajo, quinze quilómetros de monte.
from words
Okay so writing everyday seems like a really good thing. And this platform seems to capture the vibe I’m looking for — I basically want an actual blog that’s as easy and low-friction as Twitter. I don’t want to build and/or host it myself, and I don’t want all the bells and whistles you get with eg Medium or Wordpress. I just want to be able to type words (on my phone or on my computer) and then post them on the internet. This seems to do that really well.
Anyway, today I’ve been hard at work concocting renovatebot config that tries to balance timely upgrades with minimal pull request noise. And can play ball with our private CodeArtifact repos. I’m very excited about where this is going to — once it bakes a bit in our testbed repos I’m going to roll it out org wide and see what happens (and start farming for feedback).
from The happy place
Whether! Sometimes (and this is a metaphor) when you are about to drown, you need to get your head above the water first in order to tell the story.
A pretty bad metaphor, but I’ve been having this sense of unease that I cannot exactly put my finger on. No that’s not true; I can put (one) finger on there, it’s rather I’m just not sure how to articulate that which I’m feeling.
I’m not used to that, more to being sealed like a vault, and now that I’m opening it a little bit, a stink of stale air comes out.
That’s another metaphor.
from G A N Z E E R . T O D A Y
Solo week of daddy duty has ended which means I must make it a point to make this week a week of much work as well as much socializing, as I am somewhat deprived of both. Have yet to make much of a plan for the latter, but I've got my work cut out for me on the former.
Branding and logo design tends to come easy to me, a consequence of cutting my teeth on that sort of thing throughout my twenties, but I am presently wrestling with a logo for something only because it's the type of thing that lends itself so easily to cliche, and you don't want a terribly cliche logo, as that defies the chief objective of branding to begin with.
Hoping to wrap that up today and still have time to squeeze in some TSG despite it already being close to 2:00 pm.
Cloudy with bouts of rain today. Hot and humid as fuck though. Inbox 115, RSS 605.
#journal
from Zéro Janvier
Vous ne détestez pas le lundi, vous détestez la domination au travail est le nouvel essai de Nicolas Framont, sociologue du travail et co-fondateur du magazine en ligne Frustration Magazine, dont je suis un lecteur assidu. Il vient d’être publié en octobre 2024 chez Les Liens qui Libèrent.
En France, comme ailleurs, le mal-être au travail s’amplifie. Les travailleurs expriment leur mécontentement face à l’organisation, à l’utilité perçue et à la reconnaissance hiérarchique de leur entreprise. Tous les secteurs, y compris l’associatif et le service public, sont désormais contaminés par des formes de management absurdes et violentes qui font redouter le lundi matin.
En réponse à ce désenchantement, le patronat et le gouvernement optent pour l’indignation et la contrainte : plus d’arrêts maladie ? Imposons des jours de carence. Les démissions se multiplient ? Coupons les allocations chômage. Cette souffrance conduit à une mise au travail forcée.
Vous ne détestez pas le lundi est une invitation à se libérer des mythes du travail : présentéisme, mérite, psychologisation de la souffrance. Ce manuel de développement collectif propose une nouvelle culture de la révolte, capable de légitimer et de soulager les souffrances individuelles en faveur d’une insurrection globale, ancrée dans le réel.
Comme dans Frustration Magazine ou son récent essai Parasites, Nicolas Framont s’attache à démasquer les impostures de la bourgeoisie et du capitalisme. Il révèle les intérêts matériels, les intérêts de classe qui se cachent derrière le vernis de l’idéologie dominante et de ses discours médiatiques.
Il le fait avec un style et un vocabulaire accessibles à tous et toutes, avec pédagogie mais sans pour autant prendre ses lecteurs pour des idiots. Il s’appuie sur des exemples médiatiques ou tirés de son expérience personnelle et professionnelle. Cela donne un ouvrage à la fois aisé à lire, riche en idées, et enthousiasmant pour la lutte.
Chapitre 1 : L’invention de la domination au travail
Nicolas Framont montre d’abord comment la domination au travail a muté avec l’évolution des modes de production et des modèles de société :
Notre histoire des chefs nous rappelle donc qu’un certain type de hiérarchie dépend d’un certain mode de production : selon la configuration sociale de l’époque, c’est-à-dire qui est le groupe dominant et quelle production de richesse garantit son pouvoir, l’organisation du travail nécessite un certain type de chef.
À l’échelle de l’histoire de l’humanité, les sociétés fondées sur la chasse et la cueillette ont été très nombreuses à choisir des organisations du travail très faiblement hiérarchique. D’une part parce que le type de production ne nécessitait pas une forte division du travail, et d’autre part parce que ces sociétés relativement égalitaires ne nécessitaient pas de travail contraint ou exploité. Ou plutôt : tout le monde était soumis à la même contrainte qui était la survie et la pérennité du groupe. C’est une vérité qu’ont du mal à accepter toutes celles et tous ceux qui, de nos jours, ne conçoivent pas que l’on puisse travailler autrement que sous la contrainte : quand le travail n’est pas exploité par autrui, nul besoin de coup de fouets, de pointeuse et de reporting.
En revanche, dans les sociétés inégalitaires où un groupe, souvent petit en nombre, règne sur le reste de la population grâce à son contrôle de la production de richesse, la hiérarchie devient indispensable. C’est le cas dans les sociétés antiques marquées par l’omniprésence de l’esclavage dans la production de biens et de services. Le groupe dominant, composé des citoyens masculins ou des aristocrates, selon le type d’État (les cités grecques, la République romaine, l’Empire, etc.) pratiquait un contrôle étroit d’une main-d’oeuvre prisonnière.
Au Moyen Âge, l’extraction de richesse essentiellement liée à l’agriculture donne le pouvoir aux seigneurs, dont les bras droits (intendants ou sénéchaux) s’assuraient de la collecte de l’impôt auprès des paysan·nes. Ces dernier·es subissaient un contrôle essentiellement fiscal, en plus de mobilisations périodiques obligatoires pour de grands travaux (les corvées). Dans les villes, le monde des artisan·es repose sur un tout autre ordre hiérarchique : organisé·es en guildes ou corporations, les artisan·es travaillent sous une logique de subordination principalement liée à l’expérience. C’est la maîtrise d’un savoir-faire sur la durée qui donnait un rôle supérieur.
De la Renaissance au milieu du XIXe siècle, la bourgeoisie émergente rétablit un esclavage qui se distingue de celui des sociétés antiques par son utilisation intensive et rationalisée sur le plan économique : il s’agit non plus seulement de traiter l’esclave comme une chose, mais comme une machine. Dans les plantations du « Nouveau Monde », la bourgeoisie invente l’organisation industrielle du travail. Elle déploie une armée de contremaîtres pour lutter contre les révoltes et les fuites qui n’ont jamais cessé.
L’organisation hiérarchique héritée de la traite négrière est une organisation qui vise à assurer le maintien à l’état de machine d’individus dotés de raison et d’affects. Il s’agit de les en priver et de s’assurer de leur docilité, ce qui nécessite une surveillance continue. Le chef-exemple du modèle artisanal corporatif, maître reconnu pour son expérience, disparaît totalement après la Révolution française : les chefs de l’âge industriel sont les contremaîtres hérités des plantations sucrières. Leur fonction est d’empêcher l’esclave puis l’ouvrier·e de se tourner les pouces, de saboter ou de fuir.
Un certain type de hiérarchie est donc engendré par un certain mode de production : collecteurs d’impôt quand il s’agit de travail agricole, gardes armés dans les plantations négrières, contremaîtres pour surveiller le travail industriel… Cette hiérarchie est aussi produite par une peur omniprésente qui étreint les groupes dominants. Le seigneur du Moyen Âge doit maintenir la paysannerie dans un état de pauvreté pour garder le contrôle sur son fief. Le négrier doit empêcher ses esclaves de s’enfuir ou de se révolter. Le bourgeois industriel doit prévenir l’insubordination, le ralentissement du rythme puis la grève. Il a besoin de contremaîtres pour y parvenir.
L’époque contemporaine répond à un autre type de défi. La classe dirigeante doit parvenir à conserver un contrôle sur les esprits, à empêcher la contestation de logiques perçues – à juste titre – comme absurdes : chercher à obtenir 15 % de bénéfices par an pour une entreprise privée (mission impossible sans constamment percuter le sens du travail), devoir toujours faire davantage avec moins dans le service public, montrer que l’on est le plus rentable dans une association à but non lucratif. Pour tenir ces objectifs impossibles et insupportables, il faut maintenir le salariat sous un régime d’emprise et de terreur.
L’histoire de la domination au travail, c’est donc l’histoire de la lutte des classes dans ses aspects économiques : qui possède quoi ? Quelle richesse est exploitée par quelle main-d’œuvre ? Mais c’est aussi une lutte des classes du point de vue de la gestion, par les classes dominantes, de la résistance permanente des classes dominées.
Chapitre 2 : Comment la hiérarchie détruit le travail
L’auteur détaille ensuite les modes de domination, les archétypes de « chefs » que l’on peut rencontrer dans les organisations, et le rôle des hiérarchies pour le maintien du statu-quo social et économique :
Les grands discours sur la « valeur travail » ont pour objectif de présenter le travail comme un lieu neutre, qu’on aime, ou pas. La question du « comment » et « pour qui » est évacuée par cette discussion. Or, ces deux questions – qui sont liées entre elles – sont fondamentales. On travaille toujours pour quelqu’un. Dans de très rares cas, on travaille pour soi et ses proches – par exemple, certaines travailleuses et certains travailleurs réellement indépendant·es (c’est-à-dire celles et ceux qui ne dépendent pas d’un·e seul·e client·e ou d’un très faible nombre de client·es). Mais le plus souvent, on travaille pour d’autres. Soit dans le cadre classique de l’exploitation capitaliste, dans une petite entreprise ou un grand groupe, soit pour une administration ou encore dans le monde artistique, associatif ou politique.
Chacun de ces secteurs contient, à l’heure où nous écrivons ces lignes, des contradictions ou anomalies fondamentales que toute organisation cherche à masquer pour « réenchanter » le travail en son sein. Par anomalie, j’entends une impossibilité de justifier pleinement la façon dont les choses se passent. Par exemple, la séparation entre le capital et le travail, le fait que les possédants puissent, parce qu’ils possèdent, faire travailler d’autres gens, peine à être justifié. Le « mérite », les « efforts » invoqués volent en éclat à partir du moment où l’héritage du capital est mis sur le tapis.
En réalité, le fait d’avoir du pouvoir sur le travail des autres et de s’en servir pour s’enrichir ne va absolument pas de soi. Cela relève d’un choix de société parfaitement arbitraire que rien ne permet de pleinement justifier. Le capitalisme a donc intrinsèquement besoin d’une hiérarchie forte pour que cette anomalie perdure sans encombre. La mise au travail forcée a toujours fait partir de son histoire, et la hiérarchie y joue depuis ses débuts un rôle essentiel
Les hiérarchies sont là pour étouffer les protestations qui surviennent systématiquement lorsqu’une organisation du travail est injuste. Elles viennent empêcher que le vernis ne craque et que ce qu’il dissimule – la fainéantise et l’incompétence des chefs, notamment – soit exposé aux yeux de tous et toutes. En répondant à la question « comment devient-on chef », on remet en question la nécessité même du chef, mais surtout, on montre la fragilité de toute organisation injuste : beaucoup doit être fait pour qu’elle tienne, et les chefs que nous avons décrits doivent s’acquitter de cette basse besogne. En creux, ils montrent par leur existence même que nous pourrions tout à fait faire autrement.
Chapitre 3 : La sécession qui vient
L’auteur poursuit sa démonstration en décrivant les résistances mises en œuvre par les travailleurs face à cette domination étouffante au travail et à la souffrance qu’elle génère. Il regroupe ces actions de résistance passive ou active sous le terme de « sécession » : démission, sabotage, grève.
Mais plus récemment, et de façon nettement plus flagrante, c’est bien la sécession par le changement récurrent d’entreprise – les démissions en hausse –, le sabotage larvé et le maintien d’un haut niveau de conflictualité au travail qui produisent des effets réels sur le bien-être des capitalistes et des dirigeants d’États. La sécession domine et s’étend, et j’en vois les signes dans les rictus crispés et contrariés des staffs d’entreprise que j’ai eu l’occasion de visiter comme expert. Malgré tous leurs efforts et toute leur science managériale, les dirigeants d’entreprise et d’administration ne parviennent pas à augmenter « l’engagement des collaborateur·rices » et d’empêcher la défiance de s’exprimer régulièrement à leur encontre.
Ce qui est sûr, c’est que la baisse de la productivité est une mauvaise chose pour les actionnaires, mais pas nécessairement pour les salarié·es, bien au contraire. En travaillant moins dur et moins fort, on récupère du temps, et on en retire aux actionnaires. Faire baisser la productivité horaire, c’est donc réduire l’exploitation au travail.
Il se pourrait bien que ce mouvement de sécession ne soit qu’un début. Car plutôt que de réfléchir à s’amender, à rendre le travail un peu plus vivable et donc à enrayer la prise de distance de leurs salarié·es, le patronat, aidé par le gouvernement, se complait dans une logique répressive. Pour lutter contre les pénuries de main-d’œuvre et juguler le mouvement de démission, le gouvernement de Macron est en train de briser petit à petit le système d’assurance-chômage, en restreignant progressivement les conditions pour en bénéficier. Il espère ainsi forcer les travailleurs et travailleuses à rester en poste et contenter le patronat.
Je le dis d’emblée : les mesures de ce type sont criminelles. En effet, la démission, la rupture conventionnelle ou l’arrêt maladie font partie des recours face à la souffrance au travail. Lorsque, dans un entretien, j’ai face à moi une salariée ou un salarié qui va très mal, est confus·e, a des crises de larmes, tient des propos suicidaires, après avoir été exposé·e pendant des mois voire des années à de la violence et à du dénigrement, je lui parle d’arrêt maladie ou de départ. « Sauvez-moi » : cela reste pour moi une priorité, car on sous-estime hélas trop souvent la façon dont le travail peut nous détruire, bien au-delà de notre habileté à occuper notre poste. Parfois, c’est notre capacité à vivre tout le reste de notre vie que le travail détruit. Aussi, il nous faut des portes de sortie. Sinon, la porte de sortie que de plus en plus de personnes choisiront sera la mort, qu’on le veuille ou non.
Ces mesures sont criminelles mais elles sont aussi profondément contre-productives et ne parviendront pas à endiguer le mouvement de sécession. En effet, si les recours légaux pour gérer sa propre souffrance disparaissent, alors on se tournera encore davantage vers le sabotage, la démission silencieuse, un « désengagement » qu’aucun DRH n’est prêt à affronter.
La sécession, pour qu’elle soit efficace et puisse un jour nous sortir de cet état de sujétion permanent au travail, d’exposition quotidienne à la souffrance et à l’arbitraire, doit être encouragée, valorisée et, si possible, organisée. Ainsi, nous sortirons de la solitude de nos résistances individuelles pour espérer, et durablement, renverser la table.
Chapitre 4 : Se libérer au travail, mode d’emploi
Nicolas Framont explore ensuite les voies qui s’offrent à nous pour résister collectivement, et leurs limites. Il se montre notamment critique du syndicalisme traditionnel, empêtré dans un « dialogue social » fictif qui n’a trop souvent pour seul effet que d’anesthésier les revendications et de détourner la lutte de ce qui devrait être son objectif principal : libérer le travail au profit des travailleurs.
S’il est localement d’une grande efficacité, le syndicalisme traditionnel échoue à intervenir de façon convaincante en raison de plusieurs grands défauts :
– Dans les petites entreprises, où la loi ne prévoit pas de représentation du personnel, les salarié·es sont délaissé·es et sont fortement exposé·es à la culture de la violence au travail en l’absence de contre-pouvoir. Iels subissent une grande inégalité dont on n’entend jamais parler et qui, il me semble, nourrit des réactions de colère et de désespoir de natures diverses, des Gilets jaunes (qui comptaient beaucoup d’artisan·es et de salarié·es non syndiqué·es) au vote pour le Rassemblement national.
– La précarité du travail, qui s’est étendue durablement, en particulier dans la jeunesse, et le développement de formes d’emploi dégradées comme l’apprentissage, les services civiques, l’intérim ou encore le boom des contractuel·les dans la fonction publique créent une catégorie de travailleuses et de travailleurs qui ne sont pas la première cible des syndicats traditionnels. Comme j’ai pu moi-même en faire l’amère expérience, le bureaucratisme syndical développe une forme de clientélisme qui s’intéresse tout particulièrement aux salarié·es les plus stables, engagé·es dans une carrière longue et garanti·es d’un investissement durable dans le syndicat. Les autres sont moins intéressant·es dans une perspective bureaucratique.
– Le syndicalisme traditionnel a abandonné toute perspective de changement global du travail, en France comme ailleurs. Fondé pour porter un projet d’émancipation des travailleuses et des travailleurs par elles et eux-mêmes, même un syndicat comme la CGT n’assume plus, publiquement, des velléités de transformation globale. En l’absence de perspective ambitieuse, le syndicalisme traditionnel se condamne à une analyse partielle de la situation, et à des avancées minimes, quand ce n’est pas la défense qui résume sa stratégie. Il est évident que sans syndicalisme, le monde du travail serait encore plus violent et injuste qu’il ne l’est. Mais à l’heure actuelle, le syndicalisme traditionnel ne semble plus porter le moindre idéal de libération du travail de l’emprise du capital et, plus largement, des hiérarchies. Ce combat est laissé aux partis de gauche, qui le portent sans pouvoir l’appliquer, car ils n’interviennent pas directement dans le monde du travail. Résultat, cet idéal est orphelin de toute forme d’organisation efficace et massive.
Il appelle donc à une nouvelle organisation pour la lutte, avec quelques principes fondateurs :
Il semble que, pour prendre en compte les leçons de notre histoire récente, et ne pas reproduire les défauts des structures existantes, il faille que cette organisation réponde aux exigences suivantes :
– Une organisation attractive : composées de meneuses et meneurs habitué·es à l’écoute des autres, capables de s’intéresser de près au quotidien des salarié·es, porteurs et porteuses de techniques d’organisation collective qui ont fait leurs preuves (notamment hors de nos frontières).
– Une organisation adaptée à la diversité du monde du travail. On pourrait la rejoindre quand on veut, pour la durée que l’on souhaite, pas loin de chez soi. On pourrait imaginer, pour commencer, des cercles de paroles sur le travail ouverts à tous les métiers et tous les statuts, animés par des gens aguerris mais visant à l’échange d’expériences individuelles qui créerait une solidarité commune. Dans une ville, un quartier, un village, ces cercles ou groupes ou amicales du travail permettraient dans un premier temps à chacun·e de sortir de la solitude dans laquelle la souffrance au travail nous plonge. Ces espaces existent déjà sur les réseaux sociaux, comme je le disais au chapitre précédent. C’est un premier pas, à concrétiser dans la vraie vie.
– Une organisation imbureaucratisable : ses statuts prévoiraient qu’elle ne génère ni chef ni instinct de protection de l’organisation. Elle ferait toujours passer la fin avant tout, en se reposant sur des leaders éphémères, soumis·es aux suffrages des membres, comme aux États-Unis.
– Une organisation qui ose poser comme objectif la libération du travail de l’emprise du capital et des autres formes d’assujettissement. Elle n’aurait dans son viseur que des objectifs à court terme (ce qui ne veut pas dire minimes) et se ferait justement connaître au fil de ses victoires, pour sa pugnacité, son efficacité à défendre les salarié·es et indépendant·es de la violence du travail. Elle imaginerait un travail libéré, c’est-à-dire une œuvre collective plus utile que « productive », visant la satisfaction des besoins d’une société et non la création de « besoins artificiels » pour garantir à quelques possédants l’accumulation de profits.
Je crois sincèrement qu’une telle organisation est nécessaire pour les décennies à venir, sans entrer en concurrence avec le syndicalisme traditionnel qui continuerait d’assurer ses fonctions actuelles. En réinstaurant un rapport de force avec les hiérarchies, elle freinerait l’extension de la culture de la violence au travail. En donnant une perspective de changement global pour enfin faire du travail une expérience collective utile et joyeuse, elle a le pouvoir de changement de la société à la racine de ses activités économiques.
Conclusion : 3 propositions pour libérer le travail
Dans une conclusion qui prend la forme d’un récit d’anticipation utopique imaginant une libération du travail dans les décennies à venir, Nicolas Framont propose 3 mesures phares :
La reprise en main du travail par celles et ceux qui l’exercent, c’est-à-dire la socialisation des moyens de production, par la généralisation de l’actionnariat salarié collectif
La remise en cause des systèmes hiérarchiques, l’abolition des rôles de « chefs » et leur remplacement par des modes de décision et de coordination basés sur le collectif, et l’élection si nécessaire de « leaders » temporaires pour un mandat donné
L’égalité salariale intégrale, avec la remise en cause complète des inégalités salariales et donc sociales basées sur une soi-disant « méritocratie » qui ne sert qu’à justifier les privilèges de la classe dominante
L’auteur s’appuie sur son expérience au sein de la rédaction de Frustration Magazine pour montrer qu’un travail sans domination est possible :
Le travail à quasi-temps plein dans Frustration m’a appris une chose que je n’étais pas sûr de connaître auparavant : toute violence peut être bannie du travail, ainsi que tout rapport de domination. Si le collectif est constitué de gens qui se font confiance, qui se reconnaissent comme estimables et tentent de s’entraider, nulle contrainte n’est nécessaire. Si la coordination est nécessaire, car la liberté n’implique pas le chaos, nul besoin d’entretiens annuels d’évaluation, de mises au point sèches et même de contrôle horaire. Si les moments de stress ou de tension peuvent survenir, en raison de difficultés financières ou d’un article qui a mécontenté un groupe d’estimé·es lecteur·rices, la nervosité n’est plus un état permanent de ma vie professionnelle.
Le livre s’achève par de jolies lignes qui appellent à l’optimisme :
J’ai la conviction qu’en libérant le travail de toutes les contraintes inutiles décrites dans ce livre, nous pourrons tous et toutes renouer avec le sentiment de joie collective. Il pourrait se résumer comme suit.
Nous sommes lundi matin, je retrouve mes collègues. Nous nous consacrons chacun·e à des tâches qui, collectivement, produiront un résultat. Ce résultat sera utile aux autres, et cela nous plaît. Nous construisons le monde et cette construction nous comble. Le fruit de notre travail revient à nous-mêmes et son produit est utile aux autres. Ce que je décris là n’est pas le bonheur, car ses mystères sont insondables, mais une condition indispensable à sa venue.
from Telmina's notes
昨日は踏んだり蹴ったりな一日で、朝の通勤時には2回の乗り換えで2回とも目の前で電車を逃したり、仕事場でもこちらの原因でないトラブルのために本来のタスクの半分もできなかったにもかかわらず帰宅が遅くなったりしました。さらに、そんな私に追い打ちをかけるかのごとく、分散型SNS「Mastodon」においても喜ばしくないことに見舞われました。
そのこともあり、宣言してからまだ1週間も経過していない上に当日まであと1ヶ月以上もありますが、先日宣言した「Fediverse (3) Advent Calendar 2024」への参加を取りやめることとします。
先日申し上げておりましたように、当初そちらには、「あえて大手インスタンスをドメインブロックするコミュニティを運営する理由」というテーマで、私が運営するMastodonコミュニティ「まいった~」について寄稿する予定でした。
しかし、冒頭で述べた「喜ばしくないこと」のひとつに、数少ないそちらでの常連さんを失ったということがあります。
これは、単に自サーバのユーザさんを一人失ったということにとどまらず、それにより、自分が当初「Fediverse (3) Advent Calendar 2024」に寄稿する文書で触れるつもりであった前提条件の一部が崩壊してしまったことをも意味します。
もちろん、自分が「あえて大手インスタンスをドメインブロックするコミュニティ」を運営していることそのものが間違っているとは思っていません。大手の影響を受けたくないというニーズが確実に存在することを感じたことは事実ですし、寄らば大樹の陰で長いものに巻かれるのが好きなユーザの多いMastodon日本語圏の現状に一石を投じたいと感じているのも事実です。
それだけに、常連さんの一人を失ってしまったことにより、自分の信念そのものにも揺らぎが生じてしまいました。
そのような状態で、当初書こうとしていたことをそのまま書くことなど到底できそうにありません。そのため、今回の決断に至りました。
先ほど、「Fediverse (3) Advent Calendar 2024」で自分が予約していた12月20日枠を解放しました。
記事を楽しみにしていただいていた方がいらっしゃるかどうかわかりませんが、もしいらっしゃるようであれば、大変申し訳ありません。とはいえ、このまま書いても駄文にしかならないことは明白ですので、あしからず、ご了承願います。
#2024年 #2024年11月 #2024年11月19日 #Mastodon #マストドン #SNS #分散型SNS #Fediverse #Mytter #AdventCalendar
from Jake LaCaze
Time was on Twitter's side back in the network's early days.
Microblogging was novel and unestablished. And Twitter's more 'open' approach in encouraging users to connect with strangers was a nice alternative to Facebook's more closed approach of connecting with people you already knew offline.
Twitter was the right service at the right time.
Is time on Bluesky's side in 2024?
Users are burned out on useless engagement algorithms that stop them from seeing the content they follow others for.
Mastodon likes to think of itself as a Twitter (now X) alternative, but it's too complicated and confusing for normies.
We all know that, even if Meta's own Twitter clone (Threads) is enjoyable for now, it's only a matter of time before it falls victim to the same issues that sucked the joy out of Facebook and Instagram.
Bluesky is having a moment, and seems focused on taking the best of early Twitter (with some friendly UI/UX) while avoiding (postponing?) the worst aspects of X.
How sustainable is Bluesky's strategy? Only time will tell. (Oooo, look! A theme's developing!)
#tech #bluesky #socialmedia
from BrittLeaPunch
As temperatures start to drop and winter approaches, it’s time to bring your outdoor potted plants inside to protect them from the cold. Transitioning plants indoors requires careful preparation to ensure they stay healthy and avoid shock. By following these steps, you can help your plants adjust to their new indoor environment and thrive all winter long.
1. Assess Which Plants to Bring Indoors
Not all outdoor plants need to be brought inside, so the first step is deciding which ones should make the move. Many tropical plants, herbs, and houseplants that spend the summer outdoors will need to be brought inside before the first frost.
Evaluate each plant based on its cold tolerance and indoor adaptability.
2. Check for Pests Before Moving Indoors
Outdoor plants often harbor pests that can spread to your indoor plants if not addressed. Before bringing any potted plants inside, thoroughly inspect them for bugs and diseases.
Taking the time to carefully inspect and clean your plants will prevent pests from becoming a problem once they’re inside.
3. Treat for Pests and Diseases
Even if you don’t see any pests, it’s a good idea to treat your plants with a mild insecticidal soap or neem oil before moving them indoors. This will eliminate any hidden pests and prevent infestations.
Proper pest control will keep your indoor environment pest-free and help your plants adjust to their new surroundings.
4. Gradually Acclimate Plants to Indoor Conditions
Moving plants from the bright, airy outdoors directly into an indoor environment can cause shock. To minimize stress, it’s important to acclimate them slowly to their new conditions.
By transitioning plants slowly, you’ll reduce the risk of leaf drop or other signs of stress.
5. Choose the Right Indoor Location
Once inside, your plants will need to be placed in the right location to thrive. Most outdoor plants will need bright, indirect light to stay healthy indoors.
Proper placement will help your plants adjust to the indoor environment and continue growing healthily.
6. Adjust Watering and Feeding
Indoor plants typically need less water than outdoor plants due to lower light levels and reduced evaporation. It’s important to adjust your watering habits accordingly.
Carefully monitoring water and feeding needs will help prevent root rot and other issues common with indoor plants.
7. Prune and Repot if Necessary
Before moving your plants indoors, take the opportunity to prune back any dead or damaged growth and assess whether they need to be repotted.
Pruning and repotting will give your plants a healthy start indoors and encourage new growth in the spring.
8. Monitor Your Plants Indoors
After transitioning your plants indoors, it’s important to keep a close eye on them for the first few weeks.
Regular monitoring will help you catch any problems early and make necessary adjustments.
Final Thoughts
With the right preparation and care, your outdoor potted plants can thrive indoors all winter long. By gradually acclimating them, addressing pests, and providing the right environment, you’ll protect your plants from cold weather and ensure they stay healthy until it’s time to move them back outside in the spring. Following these steps will make the transition smoother for your plants, giving them the best chance to continue growing indoors.
from The Poet Sky
A warm hug A hand to hold A bright smile A soul full of love
These were foreign to me Trapped in other people's worlds So I pursued them At the cost of myself
But the truth is I have those things too And I will always be with me So I can be my own affection
#Poetry #MyBeautifulSky #SelfLove
from An Open Letter
Just got home, exhausted. She is right now fast asleep with Hash by her side, and after my shower I join her. I never thought I would struggle with vulnerability but I think I should be the one to make that jump soon.
from Enjoy the detours!
I've read the 5 books by Karsten Dusse, a German writer. A nice story about Bjorn Diemel and his way to a better work-live balance through mindfulness. It's a guide wrapped inside a story which makes fun to read. Netflix also released an 8 piece series about it. The makers of the series did an impressive job, transferring the book into a visual format. So, give the books or the series a try. It's worth it. 🙂
Some techniques mentioned in there are, for example, breathing. When in a stressful situation, stand straight and breathe. Feel everything around you. How does the floor feel under your feed? What do your hands feel, the material of your pants or jacked? And so on.
On Sunday, I needed exactly this. I was cooking with my oldest, while the little one was lurking around us in the kitchen. Both kids have the habit of not caring whether the other one has a problem or requires attention. The number 1 rule for them is (they think this is a rule), who screams louder is the one who gets attention. (We try not to obey this rule) So while I was cooking with the oldest and explained to him what and why I was doing the cooking, the little one required attention. I don't know why, but at some point it got chaotic. My oldest was asking questions and the little wanted to share his ball and was insisting that you will take it. Then the pot boiled over.
Instead of screaming, I said out loud to myself, so that the oldest can hear it: “Breath. Hold on, stand still and just take 3 long breaths”. I stopped everything and did exactly this. After I was done, I spoke to myself and checked if the oldest will recognize it. “Do everything, step by step. First take the pot from the stove. Second, check in on the little one. Third, focus on my oldest. Forth, clean everything.” It was a strange situation, but my oldest seems fascinated in what I did there. After we were done with the cooking, he talked to me and said that he liked how I handled the situation. Later that evening, when my wife was back, he said the same to her. I was proud of myself.
Together with my wife, we made the plan, that we will do this whenever we can. Preferable in situations that are easier to handle. So that the children can learn from us, how we will solve these situations, where we are on the verge of exploding. I wished, I had something like this in my childhood.
I like this, with children it is never too late. There are living mostly in the moment, and you can always change directions and fix it.
36/100 of #100DaysToOffload
#log #parenting #selfImprovement
from thehypocrite
My aunt used to live in Paris
I remember, she used to come home and tell us these stories about being abroad And I remember she told us that she jumped into the river once, barefoot
She smiled
Leapt, without looking And tumbled into the Seine The water was freezing She spent a month sneezing But said she would do it again
Here's to the ones who dream Foolish as they may seem Here's to the hearts that ache Here's to the mess we make
She captured a feeling Sky with no ceiling The sunset inside a frame
She lived in her liquor And died with a flicker I'll always remember the flame
Here's to the ones who dream Foolish as they may seem Here's to the hearts that ache Here's to the mess we make
She told me “A bit of madness is key To give us new colors to see Who knows where it will lead us? And that's why they need us”
So bring on the rebels The ripples from pebbles The painters, and poets, and plays
And here's to the fools who dream Crazy as they may seem Here's to the hearts that break Here's to the mess we make
I trace it all back to then Her, and the snow, and the Seine Smiling through it She said she'd do it again
In truth, my aunt less lived in her liquor than merely existed there. The dreamer in me loves the idea of the adventurous, fun-loving person this piece from LaLa land pictures. But in reality, it is a much sadder existence. Or it was. One that makes you wonder what she experienced that would drive her to the bottle… and the needle. Something so powerful that it would not only destroy her, but her children and their children.
Whatever it was, it was powerful enough to spill into the lives of her ancillary family as well. Which is why I’m laying awake at 4:30a thinking about her and her impact on my life. About how she has left us now with all of these pieces and brokenness to try to understand our own existence and if we have a happiness deep enough to overcome the gift of the darkness she and those like her gave.
I’ll bet you got that gift too. The gravity well of sadness that you keep trying and trying to build enough velocity to escape from but find that you have only managed to land in a higher orbit.
Keep striving. Keep fighting. The gravity isn’t infinite. You will escape.
Until then, remember your aunt in the best possible light, recall her effervescent qualities as a lift and eschew the weight of her darkness that pulls you down.
Love always,
Charlie
words are our only real power #confession #music
from Dio Writes
Good luck killing me, I’m a work of fiction.
#politics #revolution
I was going to be inspiring or whatever, but fuck it.
These assholes think us so easily controlled and maybe they’re right. People in power are so arrogant that they overtly ignore the laws that they tell us we must follow. The ultra rich, the politically powerful… those who would see everyone serve their never ending quest to amass more power.
It’s always, always about power.
If we want this world to change, we have to discard the chains they use to control us. Their political parties, their media, their dystopian version of the Internet, their arrogant invasion of our personal space and our personal lives… we cannot continue to cede authority to them and expect them to change.
But hey, maybe there’s nothing we can do.
But you know what? If we’re truly fucked, I’d rather die with a bloody grin and a ‘fuck you’ on my lips, knowing that at least I tried.
In the meantime, I think it’s time we stopped playing by their rules.
from classstruggle.tech
What a lazy and deeply disgusting way to describe what is going on back home, in the Philippines. The Philippines is on its 16th typhoon this year, six of which were just this month. The author, a mayor in the Philippines, even quoted the US National Academy of Public Administration for its mention of “resilient communities.” I mean? Did you even read what they actually meant by that? It feels like he skimmed a research paper, hit CTRL+F, typed “resiliency,” and called it a day. Lazily cherry-picking scientific studies is NOT research.
Yes, Filipinos are resilient. That’s true. And the media loves to showcase this by featuring images and videos of Filipinos smiling and singing amid floods and destruction. It’s even become a hallmark of our tourism branding. Foreigners have jumped on this bandwagon, making videos that highlight how Filipinos face calamities with cheerful determination.
But smiling through adversity does not rebuild home nor does it bring back people from the dead. Resiliency does not solve the systematic issues at play, particularly the lack of disaster preparedness and climate inaction. What it does is whitewash the sufferings of working class Filipinos, who are at most disadvantaged during catastrophes, and make them palatable to the ears.
The glorification of resilience creates a dangerous narrative that the we, as a nation, can endure anything. It washes the hands of the government under the notion of 'oh, atleast you're alive and happy.'
Climate justice isn’t about applauding survival. Climate justice is about tackling the root causes of suffering and ensuring no one has to rely on resilience just to make it through.
from leastaction
As Elon Musk continues to clear ascending levels of diabolical madness, many Twitter users are understandably disgusted with the whole thing and looking for alternatives. Many are flocking to Bluesky, an initiative of Jack Dorsey, the original creator and CEO of Twitter. After the sale of Twitter to Elon Musk, Dorsey had joined the board of Bluesky in 2022, only to leave two years later. On Twitter, or X as it was now called, he posted
Don't depend on corporations to grant you rights. Defend them yourself using freedom technology. (you're on one).
In July of 2023, Bluesky made an initial offering of shares for \$8 million, which was followed in October of 2024 by a \$15 million offering. Eyebrows were raised when the second share offering was led by a firm called Blockchain Capital, especially because the new CEO, Jay Graeber, is a software engineer coming from a blockchain and cryptocurrency background, having previously worked as a developer for cryptocurrency called Zcash.
Naturally investors will seek a return on their investment, so Bluesky will have to find ways of making money. They promise not to do it through advertising, but instead offer subscription services. Right now they offer a way to create a personal domain, and they are also musing about things like charging for higher quality video.
The goal of Bluesky, like any other social media company, is to make money, and as much of it as possible, for those investors and shareholders. The platform for you to share your thoughts with others is not the goal. It's the mechanism.
Cory Doctorow, who has done a lot of thinking about the evolution of tech corporations, which led him to the concept of enshittification, explains why he won't join Bluesky here. Sure, Bluesky is cute and refreshing by comparison to Twitter, but so was Twitter scarcely ten years ago.
The web was not built to be fragmented into walled gardens that are delightfully simple to enter but practically impossible to leave. Quite the opposite, in fact. The web is designed for democracy. We owe it to ourselves to use it in that way.
#Corporations #SocialMedia #Web #Enshittification #Democracy
from Roscoe's Story
Prayers, etc.: * 06:00 – Prayer to St. Michael the Archangel followed by praying The Angelus * 07:35 – praying the Glorious Mysteries of the Holy Rosary, followed by the Memorare. * 08:05 – Readings from today's Mass on the 26th Sunday after Pentecost include – Epistle: 1 Thes 1:3-10; Gospel: Mt 13:31-35. * 08:20 – Thought for today from Archbishop Lefebvre: Before the blindness of minds, before the hardening of hearts, we have a grave duty, a very grave duty: the duty to pray, to join our hands and implore God for the salvation of the world. Circumstances invite us more than ever to raise our souls to God, to revive in our souls the virtues of piety and devotion which the blood of Christ placed in us through baptism. * 10:20 – Praying to Atone for Rome's 2025 Jubilee Mascot * 12:00 – praying The Angelus * 15:45 – prayerfully reading The Athanasian Creed, followed by today's Daily Meditation found in Benedictus Magazine. * 18:00 – praying The Angelus * 19:20 – praying the hour of Compline for tonight according to the Traditional Pre-Vatican II Divine Office, followed by Fr. Chad Ripperger's Prayer of Command to protect my family, my sons, my daughter and her family, my granddaughters and their families, my great grandchildren, and everyone for whom I have responsibility from any demonic activity. – And that followed by the Sunday Prayers of the Association of the Auxilium Christianorum.
Health Metrics: * bw= 213.08 lbs * bp= 145/67 (71)
Diet: * 07:30 – yogurt & applesauce, toast & butter * 09:50 – more toast and butter * 11:15 – garden salad * 13:30 – lasagna * 14:20 – stew * 16:40 – 1 ice cream sandwich
Chores, etc.: * 10:10 – bank accounts activity monitored * 11:15 – tuned into 105.3 The Fan – Dallas Sports Radio * 12:00 – listening to the Packers vs Bear NFL game * 12:40 – switched over to B-97, for pregame coverage of this afternoon's women's college basketball game between IU & Stanford. The opening tip is coming up in a few minutes, and I plan to stay here for the game. * 15:30 – after a big Indiana win, I'm now tuned into the Kansas City Chiefs vs Buffalo Bills NFL Game
Chess: * 09:55 – moved in all pending CC games
posted Sunday, 2024-11-17 ~19:45 #DLNOV2024